Le magazine américain Consumers report effectue annuellement un grand nombre d’enquête dans le monde de l’automobile. C’est aux termes de l’une de ces enquêtes que l’organisation américaine a décidé de ne pas recommander l’achat de pneus usagés pour les voitures, une opinion partagée par le conseiller technique de chez Hamel Honda.
« Nous sommes conscients que l’achat de pneus est souvent une dépense peu intéressante pour les automobilistes mais il faut se rappeler que ce sont ces pneus qui sont le seul contact avec le sol et qui nous permettent de rouler en toute sécurité. Si nos pneus ne sont pas à la hauteur, les risques que nous courons, et que nous faisons courir à notre famille, sont grands », a expliqué le porte-parole de Hamel Honda.
Ainsi, les pneus usagés sont, comme leur nom l’indique, usagés. On ignore donc comment ils ont été traités dans le passé. Des pneus n’ayant pas la bonne pression d’air, soit en trop soit trop peu, peuvent avoir été endommagés dans leur structure interne, des dommages qui seront invisibles à l’œil nu mais qui peuvent provoquer un éclatement impromptu.
Même chose pour des dommages aux collerettes de caoutchouc qui bordent l’intérieur du pneu. Endommagées, elles pourront provoquer une crevaison, et seul un œil averti pour détecter ces dommages fort discrets.
L’âge du pneu doit aussi être pris en considération. On estime que les caoutchoucs ne doivent pas excéder dix ans de vie utile, au risque de voir leur capacité élastique diminuer considérablement. Il est cependant facile de contourner ce dernier point puisque les quatre derniers chiffres du numéro DOT du pneu indiquent la semaine et l’année de fabrication.
Il est vrai que les pneus usagés permettent d’épargner quelques dollars, mais il n’est pas certain que cette économie soit si importante quand on la compare aux risques que ces pneus procurent.