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PREMIER ESSAI: GMC Terrain 2018

GMC est une marque peu connue. Du moins, c’est le cas si vous n’êtes pas consommateur de « trucks ». Chez General Motors, GMC est l’option du professionnel, autrement dit, de l’entrepreneur et de l’homme (ou femme) à tout faire.

2018 GMC Terrain

Quoique cette reconnaissance soit plus que méritée pour les Sierra et Yukon, du même coup, elle ne semble pas s’adresser à monsieur et madame tout le monde. Lors de la dernière crise de l’industrie en 2009, GMC a évité de justesse la coupure au détriment de Pontiac. C’est à ce moment que GMC a accueilli un nouveau membre dans la famille. Le Terrain de l’époque (anciennement Torrent de Pontiac) se joignit à l’Acadia qui connaissait déjà un franc succès, mais pas celui de ses sosies Chevrolet Traverse et Buick Enclave.

La ruée actuelle vers les VUS démontre la sagesse des dirigeants de l’époque de GM. À preuve, les ventes de GMC sont en nette croissance depuis quelques années et elles se doivent de continuer ainsi. La venue du tout nouveau Terrain 2018 (frère jumeau de l’Equinox de Chevrolet) amène non seulement un modèle vedette aux concessions, mais aussi un remaniement de l’image de GMC avec une nouvelle campagne publicitaire. Le vent de renouveau débuta avec l’Acadia actuel, mais le Terrain se retrouve avec toute une responsabilité – celui d’attirer le plus de nouveaux clients.

L’allure, l’attrait principal

GMC capitalise sur cette réputation de fournisseurs de camions, mais qu’en est-il au sujet de ce nouveau Terrain? Du point de vue esthétique, il se démarque de l’Equinox grâce à ses proportions légèrement plus généreuses. Ce dernier propose plutôt une allure de grosse voiture haute sur pattes tandis que le Terrain est fidèle à GMC arborant une carrosserie plus carrée.

2018 GMC Terrain

Malgré que l’ensemble des consommateurs optera pour le Chevy, le GMC est plus réussi physiquement. Trios grilles de calandres singulières sont proposés et aident à différencier les versions. De loin, c’est le Denali qui mérite le plus d’éloges vu ses jantes de 19 pouces et les accents chromés.

L’habitacle est un mélange de vieux et de nouveau. L’aspect le plus original est l’emplacement des commandes électroniques de la transmission. Placées à la base de la portion centrale de la planche de bord, elles libèrent la console et permettent de plus grands espaces de rangement et de positionner les porte-gobelets côte à côte, un détail qui semble important pour GMC et ses clients. Autrement, la disposition ergonomique des commandes et l’excellent écran tactile de 7 pouces sont appréciables, quoique moins modernes que ce que l’on retrouve chez l’Equinox.

Bien que le nouveau Terrain soit un peu plus court que l’ancien, les dimensions intérieures demeurent presque inchangées. L’espace à bord est accueillant. Quatre adultes peuvent y prendre place sans accros tandis que le coffre est en mesure d’avaler le tout nécessaire pour une fin de semaine au chalet. À noter, le siège passager avant ce repli à plat permettant de placer des items de 8 pieds à bord.

Le choix de moteur

Pour ce qui est des groupes propulseurs, faut croire que c’est ici ou GM en a mis le paquet. De série, on retrouve un 4-cylindre turbocompressé de 1,5 litre qui produit 170 chevaux et 201 lb-pi de couple. Je n’en ai malheureusement pas fait l’essai, mais j’ai pu mettre à l’épreuve le 4-cylindre de 1,6 litre turbodiesel. Celui-ci développe 137 chevaux et un couple généreux de 240 lb-pi.

L’engin diesel est jumelé à une boite automatique à 6 rapports qui fait un bon boulot. Quoique sur papier les statiques décrivent une puissance suffisante, lors de l’essai, ce fut beaucoup moins convaincant. Nous étions quatre hommes adultes à bord et le climatiseur nous gardait bien au frais. Ces circonstances ont démontré que la puissance s’affiche plutôt juste et de plus, le modèle d’essai n’était pas équipé de la traction intégrale. L’indice de consommation était acceptable par contre.

Si vous optez pour le 4-cylindre turbocompressé de 2,0 litres, la traction intégrale est de série tout comme la transmission automatique à 9 rapports (idem pour le 1,5). Les 252 chevaux et 260 lb-pi de couple ont un impact immédiat sur le rendement et l’agrément de conduite du Terrain 2018. Les accélérations et les reprises sont vives, mais le prix à payer est une consommation moyenne supérieure à ceux des Honda CR-V et Hyundai Tucson 1.6T, par exemple.

Il roule

2018 GMC Terrain

Le comportement routier du Terrain est bon, sans plus. La nouvelle structure plus rigide améliore l’ensemble de la conduite par contre il ne démontre pas d’aptitudes qui le rendrait plus intéressant qu’un compétiteur. Les suspensions sont suffisamment souples pour un certain confort de roulement. Une conséquence est un roulis en virage évident. La direction et les freins sont à la hauteur des attentes, sans plus.

Comme vous pouvez le constater, le nouveau GMC Terrain 2018 n’aurait que son design extérieur comme attrait particulier. Voilà par contre la raison principale pour laquelle il pourrait trouver plus de preneurs qu’auparavant. Malgré le fait qu’il soit moyen dans l’ensemble de son œuvre, l’aspect « truck » GMC sera surement suffisant pour en convaincre plus d’un.

Un Terrain SLE traction avant se détaille 30 195$ tandis que le Denali débute à 43 495$.

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ACTUALITÉ AUTO: Hyundai dévoile la prochaine génération de son véhicule à hydrogène

Comme beaucoup de constructeurs, Hyundai veut offrir plus de véhicules écologiques, et en combinaison avec Kia le manufacturier coréen souhaite introduire pas moins de 31 modèles verts d’ici 2020. Pour ce faire, Hyundai se tournera vers l’ensemble des technologies écolos disponibles à l’heure actuelle, soit les moteurs électriques, hybrides et à pile à combustible.

Hyundai hydrogène pile a combustible

Cette semaine, Hyundai a dévoilé la prochaine génération de son VUS alimenté à l’hydrogène qui viendra remplacer l’an prochain l’actuel Hyundai Tucson FCEV (Fuel Cell Electric Vehicle). Ce dernier était en vente dans certaines régions des États-Unis ainsi qu’en petite quantité en Colombie-Britannique.

Le nouveau VUS à hydrogène de Hyundai n’a pas encore de nom, mais il est évident que Hyundai veut le positionner comme un modèle séparé du Tucson. Selon le manufacturier coréen, le modèle que nous voyons en image ici est très près de la production, et il devrait donc conserver la majorité de ses caractéristiques visuelles.

Sur le plan technique, Hyundai affirme avoir procédé à plusieurs améliorations au niveau de l’efficacité des systèmes à pile à combustible ainsi qu’en termes de puissance. Cette dernière sera de 163 chevaux, une augmentation de 20 % comparativement au Tucson FCEV.

Le niveau d’efficacité du prochain véhicule FCEV de Hyundai a passé à 60 %, un gain de 9 %. Cela permettra au VUS de parcourir 580 kilomètres entre les pleins. Et, bonne nouvelle pour les propriétaires canadiens, la technologie du prochain VUS a été optimisée afin de fonctionner à une température de -30 degrés Celsius.

Un véhicule à l’hydrogène est essentiellement un véhicule électrique, mais l’hydrogène permet d’alimenter la motorisation. Il n’est donc pas nécessaire de brancher et recharger la batterie, il faut simplement faire le plein comme nous le ferions avec un véhicule à essence traditionnel. L’inconvénient majeur est qu’il faut une station d’hydrogène, et en ce moment elles ne sont pas légion au Canada.

L’HISTOIRE DE L’AUTO : la première contravention a été remise en 1896

Presque tous les automobilistes ont reçu à un moment donné ou un autre dans leur vie une contravention. Ce n’est jamais agréable, et nous pourrions débattre longtemps de leur efficacité à réduire la vitesse des conducteurs trop pressés.

En général, nous recevons notre contravention, nous respectons les limites de vitesse pendant quelques minutes suite à la malchance avant de recommencer à filer à vive allure. Je ne dis pas que c’est correct et que les limites n’ont pas leur place sur nos routes, seulement que rares sont ceux qui les respectent à la lettre.

Mais êtes-vous déjà demandé qui a reçu la première contravention de l’histoire de l’automobile? Il s’agit d’un certain Walter Arnold qui, en 1896, s’est fait prendre assez ironiquement au volant d’une voiture qu’il avait lui-même créée, la Arnold Benz.

La limite de vitesse à l’époque était de 2 mi/h, ou 3,2 km/h, et il était obligatoire d’être précédé par une personne brandissant un drapeau rouge afin d’avertir les passants qu’une « auto » s’approchait. Or, M. Arnold a non seulement omis d’avoir quelqu’un devant sa Benz, mais il a été capté en train de rouler à près de 13 km/h, soit 10 fois la limite permise.

Aujourd’hui, la voiture serait saisie et Walter Arnold serait en prison. En 1896, il s’en est plutôt tiré avec une amende de un shilling, soit une dizaine de dollars. Chanceux, le bonhomme.

ACTUALITÉ AUTO: Presque tous les Canadiens affirment être de bons conducteurs

Il semblerait que les conducteurs canadiens tiennent en haute estime leurs aptitudes de conduite alors que 95 % d’entre eux affirment être de bons conducteurs dans une étude récente effectuée par la firme Belairdirect. En contrepartie, 93 % des répondants affirment adopter certains comportements dangereux au volant.

Ces résultats contradictoires proviennent d’une étude effectuée auprès de 1 551 automobilistes canadiens âgés d’au moins 18 ans. Les répondants ont aussi pu donner leur opinion sur les habitudes les plus risquées lorsqu’au volant.

Celles-ci incluent conduire avec les facultés affaiblies (89 % des répondants), être distrait au volant (54 %), conduire lorsque nous sommes fatigués (42 %) et texter en conduisant (39 %)

Certains comportements dangereux effectués en conduisant par les répondants incluent ne pas s’arrêter à un feu rouge (31 %) et ne pas respecter la signalisation routière (29 %). Plus d’un répondant sur 10 (14 %) a indiqué avoir eu des relations sexuelles en roulant, et 3 % des répondants ont affirmé s’être déjà passé de la soie dentaire en conduisant.

De plus, l’étude indique que la majorité des conducteurs (79 %) seraient prêts à abandonner des comportements risqués et reliés surtout à l’utilisation du cellulaire, mais qu’ils voudraient recevoir une récompense financière en retour.

Finalement, plus de 9 répondants sur 10 ont affirmé que dans la catégorie des bonnes pratiques de la conduite, ils ne voudraient jamais voler l’espace de stationnement d’un autre conducteur ou encore accélérer pour empêcher une autre voiture de dépasser.

TECHNO : la nouvelle technologie ProPilot de Nissan

Introduite sur la minifourgonnette Nissan Serena au Japon l’an dernier, la technologie ProPilot vise à simplifier la conduite automobile pour les propriétaires de Nissan qui pourront en profiter, et améliorer le confort dans son ensemble.

ProPilot n’est pas révolutionnaire dans l’industrie, et nous retrouvons des technologies similaires chez les constructeurs allemands, notamment. Cela dit, les dispositifs du genre demeurent réservés à des véhicules de luxe dispendieux tandis que Nissan souhaite l’offrir pour la première fois en Amérique du Nord sur la prochaine génération de la Nissan Leaf avant de l’introduire ensuite sur d’autres modèles de la gamme.

La technologie ProPilot s’active au moyen d’un bouton sur le volant lorsque la vitesse est supérieure à 32 km/h.  Une fois activée, elle utilise une caméra, un radar et divers capteurs pour maintenir la voiture dans la bonne voie sur l’autoroute tout en conservant une distance préétablie avec les véhicules qui précèdent.

Concrètement, la voiture suit la route et peut même tourner par elle-même dans les virages que vous rencontrez, et elle peut appliquer les freins automatiquement jusqu’à un arrêt complet. Le conducteur sentira le volant tourner sous ses mains, et il verra le volant bouger s’il retire les mains.

Par contre, Nissan est clair qu’il ne s’agit pas d’un dispositif de conduite autonome. Le conducteur doit garder ses mains sur le volant en tout temps et demeurer vigilant. Si on retire les mains, une série d’avertissements menant à un arrêt complet du véhicule suivront. Le but n’est pas de retirer les responsabilités de la conduite au conducteur, mais bien de réduire sa fatigue et améliorer l’agrément de conduite.

Après avoir essayé la technologie sur les autoroutes près de Détroit, il faut avouer que le tout est efficace, mais qu’effectivement il faut demeurer vigilant. Je trouvais également que le véhicule avait tendance à être trop près de l’autre voie et des véhicules qui dépassaient. Il y a eu un incident où il a fallu corriger la trajectoire dans une courbe, car le véhicule était en train de dévier, et puisque le système suit les lignes sur la route, il ne pourrait pas fonctionner si celles-ci sont obstruées par la neige ou autre.

Les systèmes similaires déjà offerts sur des véhicules allemands de luxe, notamment, ont le même problème, alors il n’y a pas lieu de critiquer Nissan ici. Ultimement, certains conducteurs aimeront ProPilot et d’autres non, et la bonne nouvelle est qu’il est possible de le désactiver ou simplement de ne pas s’en servir si nous faisons partie de la seconde catégorie.

TECHNO : Nokian développe un pneu qui vous dit lorsqu’il est usé

Les pneus Nokian sont reconnus comme étant parmi les plus performants au monde, particulièrement leur gamme de pneus d’hiver qui domine année après année les tests comparatifs. Maintenant, le fabricant d’origine finlandaise souhaite aider les automobilistes à obtenir des informations sur l’état de leurs pneus rapidement.

Selon Nokian, un accident sur quatre serait attribuable aux pneus usés. Le nouveau système développé par l’entreprise et baptisé SnapSkan utilise une plaque spéciale qui est en mesure de lire l’usure du pneu et ensuite de communiquer les informations au conducteur par message texte ou autre forme de communication.

La plaque pourrait être installée dans des stations-service de l’Amérique et de l’Europe, ou encore à l’entrée des lave-autos.

On ne sait pas encore si cette technologie verra le jour éventuellement, mais il semble que Nokian soit bien décidé à la mettre en marché.